600 x 800 | 399 x 600 | 404 x 500

Cyrille L. :

Pauvre Monsieur Schmidt ! A peine retraité, le voilà qui se retrouve plus seul que jamais, et sa vie n'a plus aucun sens. Comment ne pas éprouver de la sympathie pour ce vieil homme, incarné par Jack Nicholson, excellent, qui porte le film à lui tout seul, et qui va se remettre totalement en question. Dans la première partie, ce personnage est plus pathétique que comique (même involontairement), d'ailleurs d'une manière générale ce film n'est pas drôle. La solitude de Monsieur Schmidt est bien décrite malgré quelques longueurs. Son seul véritable contact avec le monde extérieur est un petit Africain qu'il parraine et auquel il envoie des lettres où il peut totalement se "défouler" et raconter ses malheurs. Ce qui fait que finalement, il parvient à se reprendre dans la seconde partie du film, beaucoup plus optimiste. La grande force du film c'est de parvenir à nous faire comprendre totalement ce personnage qui, grâce à son interprète, nous touche forcément par un des aspects de sa personnalité. La dernière scène en est un parfait exemple, très émouvante et nous mettant la larme à l'oeil. Un beau film philosophique.

Nicolas M. :

Histoire d'une transition dans la vie d'un nouveau retraité, on est tour à tour amusé puis peiné par cette vie des plus banales. Jack Nicholson campe un personnage différent de ses rôles habituels, épi dans les cheveux ou raie de travers. On est plongé dans un monde entièrement peuplé par des beaufs, imossible d'y échapper, même en prenant la route, façon road-movie. On évite cependant de sombrer dans le désespoir le plus total devant des situations pour le moins cocasse...