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Affiche :
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600 x 800
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Fiche Technique
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Titre Original : Hable con
ella
Pays : Espagne
Genre : Comédie Dramatique
Sortie : 10/04/2002
Scénario :
Pedro Almodóvar
Réalisation : Pedro Almodóvar
Musique : Alberto Iglesias
Avec : Javier
Cámara (Benigno), Darío Grandinetti
(Marco Zuloaga), Rosario Flores (Lydia), Leonor Watling
(Alicia), Geraldine Chaplin (Katerina Bilova), Paz
Vega (Amparo), Fele Martínez (Alfredo), Mariola
Fuentes (Infirmière), Chus Lampreave (Portera),
José Sancho, Adolfo Fernández (El
Niño), Elena Anaya (Angela), Loles León
(Présentateur TV), Agustín Almodóvar
(Cura (non crédité)), Lola Dueñas,
Ana Fernández, Fernando Guillén Cuervo
(Docteur), Marisa Paredes (non créditée),
Helio Pedregal, Cecilia Roth (non créditée),
Caetano Veloso (Lui-Même), Roberto Álvarez...
Histoire : Benigno,
un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d'une
quarantaine d'années, se rendent, chacun de son côté,
à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller.
Ils sont assis l'un à côté de l'autre. La
pièce est si émouvante que Marco éclate
en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno
aimerait lui faire part de son émotion, mais il n'ose pas.
Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d'autres
circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille
Benigno. Lydia, la petite amie de Marco,
torero professionnel, est plongée dans un profond coma
suite à un accident survenu lors d'une corrida. Benigno,
quant à lui, est au chevet d'Alicia, une jeune danseuse
également dans le coma. Lorsque Marco passe à
côté de la chambre d'Alicia, Benigno,
sans hésiter, s'approche de lui. C'est le début
d'une grande amitié quelque peu mouvementée.
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Kritiks
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- Evelyne
M. :
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L'histoire, un pur mélo, est transcendée par
la magie Almodovar. Le début et la fin du film soulignent
ce côté mélo de superbes chorégraphies
de Pina Baush. C'est la rencontre de deux hommes à
travers le destin de deux femmes, tombées dans le coma.
J'ai rarement vu filmer la sensibilité masculine de
telle manière. De voir la version originale m'a fait
d'autant plus apprécier le jeu des acteurs. C'est d'une
sensibilité rare, un hymne à la vie, à
ses souffrances, mais l'espoir peut renaitre. De plus, les
parties musicales sont magnifiques. A voir le plus vite possible.
- Cédric
B. :
-
   
La femme idéale serait-elle une compagne dans le coma?
C'est en tout cas ce que semble penser un des personnages
de la dernière réalisation d'Almodovar. Ce dernier
pose encore des questions sur les relations homme-femme mais
si d'habitude on a droit à la reflexion sur ce que
c'est qu'être une femme, ici le thème est plutôt
ce que les hommes recherchent chez une femme. c'est un film
peut-être plus dérangeant que les précédents
car il touche à des tabous inhabituels. On est parfois
gêné, souvent interloqué mais on a du
mal à se détourner de cette histoire émouvante
et remarquablement mise en scène. A conseiller si vous
aimez l'intelligence élégament exposée,
à déconseiller si votre film de référence
est Anaconda (où alors pour enfin s'ouvrir à
de nouveaux horizons).
- Cyrille
L. :
-
   
Magnifique, sublime, touchant, émouvant. Ce film est
d'une beauté rare. Dès les premiers instants,
on est saisi par l'émotion et ce quasiment tout du
long. La musique et les images sont exceptionnelles. Pedro
Almodovar parvient à transcender ses acteurs, qui rendent
les personnages tous très attachants et humains. Enfin,
le scénario est splendide. Un film extraordinaire et
fort.
- Sophie
L. :
-
   
Almodovar est le cinéaste des inventions, du lyrisme
et de l'onirisme. Il nous fait rire et pleurer, parfois, en
même temps. Il aime l'Espagne, ses villes, ses musiques,
ses personnages; toutes ces vies de femmes de toutes sortes,
de tous âges, à talons aiguilles ou pieds nus
sur un lit d'hôpital. Cette fois, il filme des hommes
qui parlent des femmes et tout d'abord on reste spectateur
avant d'entrer à pieds joints dans ce mélo magistral.
Scènes d'anthologie du cinéma: le ballet qui
ouvre et clôt le film, le concert donné dans
un jardin, l'été, et sutout le film muet qui
est au coeur du film de Pedro Almodovar. A voir en VO absolument.
Et surtout à revoir.
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